"Campagne X: Simon le Malkavien"

 

MJ: Marc-Aurele (Olivier)

Joueurs: Iram -Trémère- (Bertrand), Vlad -Tzimisce (Edouard), Yuna - Gangrel (?)

 

Synopsis: Simon a l'intention de repartir en Angleterre après un dernier coup d'éclat, le vol d'un fragment du livre de Nod appartenant à Villon. Cependant, quelqu'un a l'intention de lui nuire, en mettant les pjs sur sa trace, afin qu'ils lui pourrissent la vie.

 

CHAPITRE 1: "Simons says..."

Les pjs sont à une soirée tenue à l'élyséum du palais de la découverte, organisée par le primogène tremere, en présence du primogène gangrel (et oui, ça les a surpris, eux aussi, mais depuis la mort du conseiller-éclair ventrue de Villon, voir scénario précédent, chacun essaye de réccupérer la place vacante...). Vlad, furieux de ne pas trouver de salle insonorisée pour se livrer à la creation artistique (d'autres parleraient plutôt de charcuterie en tranches épaisses...), s'amuse à jouer les troubles fêtes en colportant des rumeurs aussi tordues que les os de ses victimes (je cite:"il parait que les tremeres auraient dit que ça sentait le chien mouillé", à un gangrel, et au même: "ils auraient même parlé de Noël de la SPA...), cependant son petit jeu est interrompu par la sonnerie de son portable ("aud lange syne", quand tu nous tiens...). Au bout du fil, une voix leur dit: "Simon says, meet Henri Lagislier". Renseignements pris, il s'agit de l'ancien patron brujah de la sécurité du Louvre, sur lequel on a très peu d'informations (et Bertrand de dire: "pour une fois que Pierre aurait pu nous être utile..."). Nos amis se dirigent vers son refuge dans le XVII°. Une fois sur place, nos héros remarquent que le digicode de l'entrée a été défoncé, la méfiance pousse alors Yuna à envoyer en éclaireur un chat qui passait par là. Celui-ci repère sur le chemin deux vampires dont un barrant la porte d'accès de l'appartement de Henri. Iram commence par dominer le premier caïnite, l'emmène devant ses correlégionaires, qui se lancent alors dans la boucherie sans os (bah oui, avec vlad, les os ont tendance à ne pas être là où ils devraient). Pour, le second, l'affaire se corse... En arrivant dans le refuge du brujah (dont il ne reste alors qu'un petit tas de cendres au milieu d'un appartement fracassé: "le ménage laisse à désirer ici" est la seule épitaphe que le groupe imagine), ils aperçoivent leur cible enjamber la balustrade de la terasse située au troisième étage: Iram fait alors appel à la thaumaturgie pour immobiliser en l'air le fuyard, espérant le ramener vers lui. Mais c'était sans compter les idées farfelues de Vlad, qui se jette dans le vide, s'aggripant à la cible, or, un un zoulo de 2.40m, ça pèse lourd, plus lourd que ne le peut supporter notre ami tremere. Les deux vampires viennent s'incruster dans une fiat stationnée en contrebas (que Dieu ait son âme). Vlad découvre un peu tard que le gibier sur lequel il a jetté son dévolu, a des griffes, et qu'il s'en sert très bien... Pan dans les dents, et un tzimisce qui va devoir avaler son steack de viande crûe avec une paille... Fort contrie par une attitude aussi rude, Vlad re-design les griffes du gangrel (c'était donc ça) afin que ce dernier soit immobilisé, bras tendus, face à l'interrogatoire qui débute alors (mené par Iram, qui voyant le tzimisce dans une sacrée mouise lui propose, non sans arrières pensées, un peu de son sang; Mais Vlad est innaliénable...). Un bon coup de domination plus tard, nos amis aprennent qu'en ce moment même, Simon cambriole le Louvre, à la recherche d'un fragment du livre de Nod... Chaud devant je tache, fait un Vlad revanchard en grimpant dans la voiture qui démarre en trombe, non sans avoir dévissé la tête du gangrel... Vae Victis!

 

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CHAPITRE 2: "Le dernier métro"

 

Nos héros arrivent au Louvre alors que celui-ci résonne de rafales d'armes automatiques, il semble que le commando-cambrioleurs soient entrain de se replier sur la station de métro. Souhaitant prendre à revers les malfaiteurs, notre petite troupe contourne l'adversaire en passant par une porte de service, Yuna et Vlad passe la porte qui se referme sur la gueule d'Iram, qui vêxé s'apprête à les insulter lorsque sa voix est couverte par le crépitement caractéristique d'une MG42 déssinant les contours caractéristiques de Vlad sur la dite porte. "C'est ce qui s'appelle foirer son entrée" commente Iram lorsqu'il franchit le seuil et qu'il constate que la moitié du commando prend pour cible un Vlad furieux en zoulo (un zoulo-passoire, il faut le noter...) et une Yuna bien décider à se tailler à coups de griffes un passage (ne demander jamais à ceux qui font dans la charpie de faire dans la dentelle...). La réaction classique de nos héros dans ce genre de situation réside dans une offensive précédée par un bombardement tactique classique de type napalmisation de tout-ce-qui-bouge-et-qu'est-pas-de-mon-bord (ça, c'est la partie assurée par Iram), une percée en deux points pour prendre en tenaille l'adversaire entre une force d'attaque rapide sponsorisée par Moulinex (les griffes de combat gangrel), et la philosophie existentialiste de nos amis d'Europe de l'est ( une machine à tuer qui vous vide de os aussi sur qu'un belge un cornet de frites...). Donc, en résumé une sympathique boucherie pas delicate pour un sou. Ils identifient un groupe de fuyard qu'ils finissent par coincer dans la station de métro, crament les derniers opposants et rendent ce que ces gallopins avaient osé dérober: un fragment du livre de Nod ( et ça a pleuré dans les chaumières lorsqu'ils l'ont appris).


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CHAPITRE 3: " les vrais méchants ne meurent jamais", Moi.

 

C'est encore un coup de téléphone par un étrange fixer qui remet nos amis (eux les vôtres, moi je les connais, c'est un peu des boulets) sur la piste de Simon. Le rendez-vous est fixé Porte Maillot. Ils y retrouvent un homme équipé d'un semi remorque (j'ai dit d'un semi remorque, pas comme un semi remorque, vicieux). Celui-ci leur propose de les faire entrer en douce dans le QG du Malkav, situé à la plaine Saint Denis. Ils grimpent dans la remorque, qui démarre, ce n'est que seulement là que les trois compères se demandent si ce n'est pas un piège. Hélas... Non, il s'agit vraiment d'une trahison, et oui, même les méchants sont trahis (par d'autres méchants en général...). Nos pieds nickelés investissent donc une série de hangars pour déboucher sur une série de camions. Alors que l'infiltration avait été relativement discrète jusque là, Iram décide de mettre un peu d'ambiance à coups de pièges de flammes sur une sentinelle... à proximité de la réserve de gasoil de l'entreprise de transport installé sur place... Donc Boum et nos héros de se lancer dans une charge échevellée et sanguinaire. Je dis échevellée et sanguinaire car Vlad n'a pas fait trois pas qu'il est scalpé par un splendide Headshot au barret lourd par une des sentinelles en faction: total, un aller simple pour la case infirmité... Autant dire que pour le marquage au sol éventuel, on aurait utilisé un canadair... Mais comme dans tout bon film de série z, l'alerte ainsi donnée permet au vilain pas beau (m'enfin, pour un vampire, vous savez la beauté, hein...) de s'enfuir en direction du Bourget pour prendre un avion privé. On voit donc se profiler la scène d'action finale classique avec la voiture des héros qui accélère sur le tarmac alors que l'avion prend doucement son envol, l'un des héros s'accrochent au train d'attérissage du bimoteur, ouvre la portière jette le sous fifre qui n'a rien vu, et se bat à mort avec le méchant avant de le précipiter dans le vide puis de se poser en catastrophe mais sans une égratinure dans un champs qui à la bonne idée de n'avoir des arbres en cloture qu'à une distance règlementairement calculée pour que l'appareil s'arrête à quelques mètres pour une dernière frayeur. Ben, là ça s'est pas passé comme çà. La voiture conduite par Iram arrive bien sur le Tramac alors que l'avion commence à accélérer, Yuna saute bien sur le train d'atérissage et plante ses griffes dans la portière pour l'arracher. Mais là, intervint un autre cliché du cinéma: Que fait le T800 lorsque le t1000 s'accroche à la voiture à la sortie de l'asile? Il tire un bon coup de shotgun dans les mains de la bébette. Résultat: l'avion part avec les phallanges à la freddie de Yuna encastré dans la portière, tandis que la propriétaire va roulé-boulé sur la piste ( Iram ayant la bonne idée de ne pas lui rouler dessus).


Des fois, ça passe pas...

 

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