"EPISODE 1: Les Archontes"

 

MJ: Marc-Aurele (Olivier)

Joueurs: Argaël -Ventrue- (Quentin), Güntrie -Tremere- (Pierre) , Ulrich MacManus -Gangrel- (Bertrand), CôMe -Malkavian (Côme !)

 

 

PARTIE 1:

 

Decembre 1998, a Paris dans une discotheque perdue. Quatre jeunes vampires sont reunis par le chef de la police locale, le primogene Brujah de la Cite: Angel. Villon a decide d'occuper la jeunesse caïnite de la ville et souhaite former de nouveaux archontes. Argaël, Güntrie, Ulrich et CôMe sont charges d'une enquete afin de tester leur valeur: recemment un immeuble pres du canal Saint Martin a ete incendie puis dynamite, toutes ses occupantes (une vingtaine de femmes) ont disparues, on a retrouve des cadavres vides de leur sang dans les ruines... Les faits ont eu lieu il y a trois jours dans le quartier Brujah de la ville, Villon veut savoir qui a viole la Mascarade.

La coterie arrive sur le lieux vers 11h et constate la ruine du batiment. Guntrie reconnait sur les murs les marques d'une "attaque" au lance flamme, tandis que CôMe et Ulrich s'affairent a deblayer un escalier effondre qui mene aux caves de l'hlm. Soudain Argael remarque une ombre sur le mur. L'ombre se revele etre un Malkavian maitre de ce territoire qui se presente comme etant la Sphynx. Il propose a Argael et Güntrie des informations sur les coupables si ceux ci reussissent a trouver la reponse a son enigme. Apres un bon quart d'heure de prise de tete (pendant ce temps les deux forcats restés a l'interieur ont fini de deblayer et constatent qu'il n'y a rien dans les caves), la coterie decouvre qu'il n'y avait pas de solution a l'enigme et obtient l'information: l'ami Malkav' a releve une plaque d'immatriculation la nuit des faits, c'est une plaque diplomatique... La coterie part au bureau diplomatique de la Camarilla de Paris, situe a la Conciergerie, vroom vroom....

A suivre. Dans longtemps.

Tres longtemps.

 

 

...

Une année s'écoula...

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Une deuxième année s'écoula...

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Une troisième année s'écoula encore...

...

Et enfin la suite du scénario des Archontes réapparut !

 

Les archontes, la suite:


La petite troupe se rend à la Conciergerie, où se situent les locaux de la diplomatie de Villon, et par conséquent le fichier des plaques diplomatiques. On les dirige vers le service dirigé par une certaine Marie de Dieuleveu, en charge des relations avec les ambassades. Celle-ci ne pouvant les recevoir immédiatement, ils sont accueillis par son bras droit, un nosferatu répondant au nom de Markus, celui-ci les renseigne, leur disant que la plaque est celle d'une voiture de l'ambassade de Russie, ce qui est fâcheux, puisque le plénipotenciaire de la cour de St Pétersbourg est justement présent pour négocier des accords. Lorsqu'ils sont reçus par Marie de Dieuleveu, celle-ci insiste sur cette dimmension, expliquant que l'affaire doit absolument être étouffée. Nos héros repartent donc à zéro, avec un coupable à créer.


Mais, un peu plus tard dans la soirée, ils reçoivent un coup de fil d'un Markus angoissé qui leur fait entendre qu'il a des révélations à faire, mais qu'il est en danger. Il donne rendez-vous aux pjs Place des Vosges pour leur expliquer ce qu'il sait. La rencontre est assez intense face à un nosfet dégoulinant de trouille (non, je ne vous ferais pas un déssin, c'est déjà assez gore comme ça.), qui leur explique que ,certes Le plenipotentiaire tzimisce, le comte Likanov, a voulu s'offrir un barbecue géant à la mode Ouradour-sur-Glanes, mais que Marie de Dieuleveu a été "retourné" par ce dernier pour appuyer l'action du Sabbat à Paris. Voici ce qu'on appelle un petit Watergate pour nos pjs, ces derniers peuvent se faire un grand nom si ils jouent finement. Il s'agit maintenant d'accumuler des preuves, Markus prétent que dans l'ambassade de Russie, le comte Likanov garde une preuve des actions de Marie, pour pouvoir la faire chanter. Banco! Il propose de les introduire dans l'ambassade lors d'une reception, afin qu'ils puissent "désencombrer" l'ambassadeur du dit document.

Pendant que Rhoazon est lui discute de l'opportunité du maquillage ou de l'occultation en milieu urbain, le reste de la coterie obtienne plus de détails sur l'objet en question: un document bancaire montrant une série de transactions bancaires quelques peu embarrassantes se trouvant... dans le revètement en cuir du siège arrière de la limousine de l'ambassadeur! (mais où vont-ils chercher tout ça!) voilà qui est simple! Il est temps de rentrer... Le lendemain, nos vampires sont donc invités à l'ambassade de Russie (le blockhaus néostalinien qui jure pas du tout au milieu des immeubles haussmaniens du 16°...). Rhoazhon se lance sans une grande scéance d'occultation, à la recherche du document susdit, tandis que Argaël s'éssaye à la diplomatie (non, ne riez pas, c'est sérieux...). Nos héros rvoient réapparaître leur nosfet à eux, leur expliquant que si il a mis la main sur l'objet de leurs voeux, il craint aussi d'avoir été repéré... Seulement rien ne semble coroborer cette impréssion, après tout comment voulez-vous que des moujiks s'y connaissent en surveillance?

Nos Caïnites opèrent alors une discrète retraite sans autre encombres que le dilemne cornélien d'Argaël entre ses multiples voitures... Jusqu'à ce que devant eux un camion se traine particulièrement, et que les portes arrières de la remorque attachée au 35 tonnes ne s'ouvrent permetant à un triste sire armée d'une mitrailleuse de redésigner consciensieusement la BMW d'Argaël, lequel, échaudé par une attitude aussi déplacée tente de dépasser le poids lourds, tandis que ses corrélégionaires essayent de le transformer en poids morts. Il semble alors que les autres véhicules présents sur le périphérique ne soient, eux aussi, de prétentions ésthétiques, puisque les projectiles visant à redessiner la carosserie et la peinture de la berline, pleuvent. Fort contries par des prétentions artistiques qui leur paraissent déplacées (quand celles-ci ne leur échappent pas totalement...), Rhoazon et Ulrich participent eux aussi à la saturation du milieu routier en plombs (et je ne parle pas de carburants polluants...), tandis que Guntrie montre qu'il sait faire des étincelles (au sens le plus littéral du terme...). Bien qu'ayant mis de nombreuses adversaires hors de combat (garantissant à la fourrière du travail pour six mois, rien qu'en réccupération d'épaves), nos amis sont obligés de quitter leur véhicule, Ulrich notant au passage que le matériel allemand n'est pas résistant au feu (remarque qui, hélas, s'avèrera pour lui que trop vrai plus tard...). Ce n'est que lorsque la voiture finit par exploser que nos amis se rendent compte que Guntrie est resté dans la voiture, probablement pyromane, "il a dû rester fasciné par l'incendie" déclare Rhoazon, pour saluer la flamme qui s'est éteinte...


La coterie ainsi diminuée ne se lance pas moins dans une procédure contre Marie de Dieuleveu, mais pour instruire le procès, s'appuyant sur le témoignage de Markus, il faut protéger le nosfet, qui a accumulé une série d'oeuvres d'art dont il ne souhaite pas se séparer. Et c'est en déménageant son refuge (après avoir discuté philosophie avec deux sangs clairs qui essayaient d'y pénétrer...) que nos héros découvre que Markus n'a pas toujours été appelé ainsi, qu'il n'a d'ailleurs pas toujours eu une gueule de Nosfet! Remontant la trace d'un certain John Merryck, gangrel venu en France au début du XX° siècle, amant de Marie de Dieuleveu, condamné à la mort ultime par acide lorsque celle-ci chercha à se disculper de sombres accusations, la coterie réalise que ce dernier n'est autre que Markus, qui a cherché à se venger de celle qui fut jadis l'élue de son coeur. Nos pjs décident de ne pas réveller la supercherie, ne pouvant prouver si l'actuelle accusation relève du coup monté ou de la réalité. Marie de Dieuleveu est condamnée à la mort ultime par l'acide...

 

Markus, lui, a disparu.

 

 

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