Biographie -Janoch,
dit "Mr Croco"
......D’origine hongroise, Janoch est rentré dans la grande famille des tziganes en 1915. Ses parents et tout le clan Ursag voyageaient à travers les plaines bordant le Danube, de la Turquie à l’Allemagne. Son chez-lui, c’est le monde entier, même (surtout) quand tout le monde ne veut pas toujours de lui.
Dès son plus jeune âge, il montra des capacités surprenantes
: sans n’avoir jamais ouvert un livre de cours de sa vie, il avait des
prédispositions pour la chimie. Il mélangeait des substances
étranges venant des 4 coins du monde et réalisait des cocktails
détonnants. D’ailleurs la caravane partait souvent assez précipitamment
quand les expériences marchaient de travers et explosaient au beau
milieu des villes qui les accueillaient déjà avec méfiance.
Petit à petit, les gens passèrent progressivement de la méfiance
à l’hostilité, le climat politique devint de plus en plus
tendu dans le centre de l’Europe. Les Ursag remontèrent alors
vers la Russie où les gens du voyage étaient encore les bienvenues.
Janoch, quant à lui, décida de visiter le monde et parti en
Espagne voir des cousins. Il fut pris alors dans la guerre civile et devint
un héros grâce à une fabrique clandestine de cocktails
molotovs. Il rencontra d’autres chimistes (des vrais, eux !), qui l’aidèrent
dans sa lutte contre Franco. Carolina Descardo, une Ravnos bien connue des
salles de jeu et des tripots espagnols, le rencontra au cours d’une
réunion avec tous les leaders de la résistance. Elle vit immédiatement
le potentiel de janoch et fut séduite par son côté anarchiste.
Lui tomba aussitôt amoureux de la mystérieuse Andalouse. Celle
ci décida de le lui donner le Don Obscur un soir de mai 35, et lui
appris à maîtriser ses dons, les nouveaux comme les anciens,
pour mieux tromper l’ennemi et le vaincre.
Mais en 37 le drame de Guernica mis fin aux jours (et surtout aux nuits) de
Carolina. La perte rendit Janoch fou et il traversa le détroit de Gibraltar
en direction de l’Afrique. Il s’enfonça dans des jungles
toujours plus profondes, du Sénégal à l’Afrique
du Sud, le plus loin possible de la civilisation et de la guerre. Les rares
militaires à l’avoir croisé l’ont payé de
leur vie, ou sont revenus à leur casernes complètement fous,
prononçant des discours incompréhensibles parlant d’animaux
sauvages les attaquant. Bien des années plus tard, il refit surface
à Paris, transformé autant physiquement que mentalement. Il
s’habille désormais toujours avec une veste de croco et un chapeau
tout en écaille qu’il dit provenir d’une bête tuée
au Brésil. Selon d’autres témoignages, il aurait aussi
été vu au Tibet et en Russie, discutant avec des Lamas et des
chamans. Quoiqu’il en soit, c’est maintenant un homme de la rue,
cynique, qui fait passer le spectacle et les amusements avant tout. Il croit
tellement en cette idée qu’il partage ses sensations en créant
de l’ecstasy qu’il deal dans les rave parisiennes.
Son entrée sur la scène parisienne a été assez
discrète pour le moment, et ses petites activités n’ont
pas suscité de vagues, car il possède une certaine influence
auprès des Toréadors avec qui il a de bons contacts depuis l’Espagne.