Biographie -Argaël-

"Ha non désolé moi je dors pas là dedans"

 

....Situé dans les hautes terres d’Ecosse , un petit seigneur local vivait pour ses gens et sa famille. Mais lorsque la famine frappa ses terres suite a une mauvaise récolte, il fut obligé d’envoyer ses deux plus jeunes enfants, son benjamin et sa benjamine, jumeaux de naissance, chez leur oncle, un négociant vivant a Edinburgh. Le benjamin y continua ses études tandis que sa sœur, suite aux événement et sensible a la détresse des cerfs de son domaine, décida de prononcer ses vœux et devint une sœur franciscaine. Arrivé au terme de son cursus, le jeune homme décida alors de s’orienter vers la finance et le commerce. C’est ainsi que, suite ses démarches il trouve un poste dans la succursale d une société d’import-export centrée sur l’échange de produits avec le nouveau monde.

....Favorisé par l’engouement de la nouveauté et cette fameuse plante séchée nommée “tabac“, le commerce entre les îles britanniques et ce “nouveau monde“ devint florissant et bientôt ses employés les plus méritants furent promus et envoyés pour Londres au siège de la société. Heureusement pour lui, son choix en matière d orientation professionnelle fut avisé et il se retrouva parmi les élus.

....Londres, comparé au village de son enfance et aux rues d’Edinburgh, cette ville lui parut ne jamais cesser de vivre et de crier. Loin de sa sœur et de l’égide protectrice de son oncle, il apprit alors a ses dépends que la gentillesse et la naïveté ne prolongerai pas sa vie dans les ruelles de la citée. Enivré par ses fastes, le jeune loup embrassa cette nouvelle vie et vécut dans la débauche et la superficialité avant de rencontrer Philippe, un jeune noble de la maison des Ettelbrück avec qui il se lia d’amitié et qui le présenta a son salon de discussion.

....Si les salons de discussion l’intéressaient, il en était un qu’il affectionnait plus que tout autre ; la raison principale se trouvant peut être dans la jeune femme qui présidait : dame Marie de Hautetour. Une telle présence le subjuguait, il n’avait jamais vu de femme si gracieuse et avait l’impression qu’il pourrait tout sacrifier pour elle et rêvait de pouvoir être un de ces élus avec lesquels elle partageait parfois ses nuits. Si bien que lors de sa dernière cession, il fut plus qu’outragé par les agissements d’un prétentieux qui, se jugeant lui-même digne des faveurs de la belle dame, hurla au déshonneur lorsqu’elle le rejeta. Ce rejet ayant pu paraître sec et dégradant aux yeux de tous les convives ce ne fut pas le cas du jeune homme qui prit cet incident comme un affront personnel et provoqua l’homme en duel.

....Le malheureux courtisant si fier de ses leçons d’escrime prises avec un maître bretteur était certain de l’emporter face a ce jeune freluquet et pensa regagner les faveurs de la Dame en le ridiculisant. Il lui proposa alors de choisir les armes du duel pour ajouter à son prestige.
Ce produisit alors ce à quoi il n’avait pas pensé : ayant grandit en Ecosse le jeune homme ne maniait pas la rapière ou le fleuret avec beaucoup d’aisance, mais excellait dans le maniement de la flamberge. Trop lourde pour l’aristocrate il fut rapidement écrasé par une série de feintes et de tailles et sentit l’espace d’un instant le vent glacé du soir s’engouffrer dans l’entaille laissé par la course de l’arme a travers son cou. Les félicitations échangées avec les membres du cercle, le majordome de Madame de Hautetour fit son apparition et relaya l’invitation faite par cette dernière à venir la rencontrer dans ses appartements. Tous les ingrédients du romantisme étaient présents : un boudoir éclairé par des bougies, des verres de vin capiteux à moitiés bus, la poitrine immaculée de la dame, serrée dans son corset. L’excitation du jeune home était presque tangible, il prit alors sa dame la bascula dans le lit et, au moment le plus intense de la passion elle plongea ses crocs dans son cou. Enivré par la douceur de ce baiser, il eut juste le temps de remarquer en riant qu’aucune des conquêtes de la maîtresse du salon n’étaient revues le lendemain, avant de sombrer dans un doux sommeil. Il se réveilla alors en sursaut, une incroyable soif brûlant sa gorge et ses organes et, refrénant sa frénésie, posa son regard sur un visage penché sur le sien lui murmurant : « Tu t’appelles Argaël … »

 

Quelques phrases:

- La flamberge ? Boarh c'est un cadeau de ma famille.

- Non, c'etait des meches courtes, depuis le debut j'utilise toujours des meches courtes

- Quoi ? Naaan, elle m'a pas trah... Oh !!

 

 

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